Le premier concert solo de Freddy Koella,
un retour sur ses terres
L'émission "blues" de radio RDL Colmar animée par Jean-Luc et David BAERST
Le premier concert solo de Freddy Koella, un retour sur ses terres

L'idée germait dans l'esprit de Rodolphe Burger depuis un moment, inviter le guitariste alsacien Freddy Koella (exilé depuis longtemps à Los Angeles où il met son talent à la disposition des plus grands de Willy DeVille à Bob Dylan, voir son interview sur ce même site) dans le cadre de la cinquième édition du Festival dont il est l'âme artistique, à savoir " C'est dans la vallée " à Sainte Marie aux Mines (68).

La récente sortie du premier album solo de Freddy (" Minimal " disponible sur son site et chaudement recommandé par l'équipe de Route 66) a été l'élément décisif quant au choix de l'ancien leader de Katonoma.

De ce fait le dimanche 29 mai 2005 restera comme une date à part dans le cœur de Freddy et de ses admirateurs. Ce jour devenant synonyme, en effet, de son premier concert sous son propre nom, marquant de surcroît un retour éphémère dans la région qui l'a vu grandir.

Arrivé trop tard sur place pour assister à la balance de Freddy Koella, je pénètre dans le magnifique Temple de Sainte Marie aux Mines au moment où il règle une ultime répétition avec Rodolphe Burger (aussi à l'affiche ce soir là et qu'il soutiendra une bonne heure durant son set).

La chaleur est étouffante, l'atmosphère est lourde mais le talent est au rendez-vous….
La répète se passe, je salue Freddy probablement ému à quelques heures de sa grande première mais d'une sérénité absolue.

20h30, le Temple s'est rempli quand une ombre surgit de la porte se dirigeant vers la scène où l'attendent 3 guitares acoustiques, Freddy attaque son concert….
Le show défile, un grand moment d'intimité et de communion (c'est le cas de le dire) entre l'artiste et les spectateurs à qui il a transmis sa sérénité.

La magie opère, les titres de " minimal " prenant une dimension quasi religieuse dans ce lieu adéquat pourtant si improbable pour ce style musical.
Le temps de 2 morceaux l'ancien complice de l'époque Cookie Dingler, Joel, vient appuyer son ami à la contrebasse.
Chaque pause donnant au public la possibilité d'exprimer son contentement, Freddy y répond timidement avec humour, l'histoire tourne au triomphe, en grand' messe.
Deux rappels plus tard les lumières se rallument, je sors dans la cours reprendre un peu d'air, j'y croise Freddy, très entouré, lui dit un petit mot banal (mais qu'aurai-je bien pu lui dire à ce moment là) puis pars reprendre ma place dans le public.

Après une heure du concert de Rodolphe Burger, Freddy remonte sur scène afin de l'accompagner sur quelques morceaux.
Cette fois ci, il opte pour l'électricité, empoignant la Fender Stratocaster rose qui a déjà fait ses preuves lors des tournées Dylan….
Restant un peu (trop à mon goût) en retrait, Freddy assurera à nouveau, revisitant même le répertoire de Jimi Hendrix avec une grande humilité.

Pourtant lorsque le solo arrive, c'est encore la claque, l'air de rien Sieur Koella fait preuve d'une immense originalité, un jeu à la fois simple et sophistiqué, aérien et limpide à mille lieux de tous ces guitaristes lourdingues qui ne pensent qu'à épater la galerie.
Le concert se termine en apothéose….

D'un pas ferme je regagne ma voiture définitivement convaincu que Freddy fait parti de la race des plus grands, des guitar heros, la frime en moins. Dans deux jours il repartira à Los Angeles, des projets plein la tête. Collaborations, nouveaux enregistrements, production…qui sait ?

Si seulement ce premier concert en vedette pouvait en amener d'autres…. David BAERST

Remerciements : Christophe Cruppi et Rodolphe Burger.

 
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Les liens :

interview de Freddy Koella.mp3 (29 Mo)

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